Lorsque l’on tourne la manivelle, de l’air est mis sous pression (représenté en gris sur le dessin) et un large cylindre en bois est mis en rotation.
Sur le cylindre sont placés différents clous, ponts ou picots aux endroits voulus. Lorsque l’un des clous du cylindre rencontre un balancier, celui-ci pivote et ouvre une soupape dans une chambre contenant l’air sous pression.
Cette soupape libère un orifice par lequel l’air peut s’échapper et ainsi faire chanter le tuyau correspondant.
Il faut autant de mécanismes identiques que le nombre de notes différentes que l’on veut faire jouer à l’instrument. C’est ce que l’on appelle les touches.
Le cylindre doit être d’autant plus long que l’on veut actionner un plus grand nombre de tuyaux. Les plus gros instruments possèdent un cylindre de 1m50 de long et 60 cm de diamètre.
La circonférence de celui-ci déterminera quant à elle la longueur du morceau.
En décalant légèrement le cylindre latéralement sur son axe il est possible de "noter" plusieurs morceaux sur le même cylindre. Cela va de quatre à une dizaine.
La science de noter la musique sur les cylindres s'appelle la tonotechnie.
Lorsque l’on tourne la manivelle, en plus de mettre en mouvement le carton perforé, de l’air est mis sous pression (représenté en gris sur le dessin).
Lorsqu’une perforation du carton coïncide avec l’un des balanciers du système de lecture,
celui-ci est poussé par un ressort à travers le carton.
Le déplacement de ce balancier libère de l’air sous pression contenu dans ce que l’on appelle le
« sommier intermédiaire ».
Cet air, à travers un conduit, gonfle une petite membrane de cuir souple située juste au-dessus de la soupape du tuyau qu’il convient de faire chanter.
En se gonflant, cette membrane ouvre la soupape du tuyau dans lequel l’air sous pression n’a plus qu’à s’engouffrer. Une fois le balancier remis en position initiale par le déplacement du carton, la membrane peut reprendre sa position première, l’air quelle contient pouvant s’échapper par la seconde soupape du sommier intermédiaire.
Certains de nos modéles ne possèdent pas de sommier intermédiaire. Dans ce cas, le balancier de la touche ouvre directement la soupape du tuyau.
Dans le sommier, contenant l’air mis sous pression par l’action de la manivelle, se trouve également une petite membrane de cuir souple à laquelle est accrochée une soupape qui vient boucher un conduit au bout duquel se trouve un des tuyaux.
Un minuscule conduit de rappel maintient cette membrane à pression égale avec l'air contenu dans le sommier et ainsi maintient la soupape, ce qui empêche l'air d'alimenter le tuyau. Cette dernière est également reliée par un second conduit plus large au système de lecture que l’on nomme dans le jargon « flûte de Pan ».
Lorsque une perforation du papier ou du carton s’aligne avec un trou de cette flûte de Pan, l’air sous pression que contenait la membrane peut s’échapper. La quantité d'air qui s’échappe par la flûte de Pan est plus importante que celle qui y entre par le conduit de rappel. Cela crée une différence de pression dans la membrane et celle ci se dégonfle. En se vidant de son air elle entraîne la soupape et débouche ainsi le conduit du tuyau, permettant à de l’air sous pression d'y entrer et faire chanter un tuyau.
Une fois le trou de la flûte de Pan à nouveau bouché par le papier ou le carton, la membrane peut reprendre sa place grâce à l’air que lui donne le conduit de rappel.
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